En 2024, plusieurs destinations populaires ont modifié leurs formalités de voyage, rendant les déplacements plus simples ou plus complexes. Découvrez ces changements et ce qu’ils signifient pour vos prochains séjours.
Depuis le début de l’année, de nombreuses destinations ont fait évoluer leurs formalités de voyage.
Exemption de visa, introduction de visa et d’autorisation de voyage électroniques, taxe touristique ou hausse du prix du visa,… voici un tour d’horizon des pays qui ont changé leurs modalités d’entrée pour les touristes internationaux en 2024.
Afrique : les dernières évolutions des formalités de voyage
Le Kenya supprime les visas mais introduit une ETA
Depuis le 1er janvier 2024, les citoyens de tous les pays du monde n’ont plus besoin de visa pour voyager au Kenya.
Si vous envisagez de découvrir Nairobi, Mombasa ou encore la réserve nationale d’Amboseli, couronnée par le Kilimandjaro, vous aurez tout de même une formalité à réaliser avant votre départ.
En effet, les autorités kényanes ont décidé de remplacer leur visa par une autorisation de voyage électronique (ETA). Sur le portail gouvernemental etakenya.go.ke, vous pourrez demander une ETA valable 3 mois, permettant un séjour unique de 90 jours et dont le prix est fixé à 34,95 US$, soit environ 33 €.
Le Malawi n’impose plus de visa à de très nombreux pays
Tout juste un an après la levée de ses restrictions sanitaire de voyage, le Malawi a décidé de passer la seconde pour booster son secteur touristique en 2024.
Pour ce faire, le cœur chaud de l’Afrique a choisi d’exempter de visa un grand nombre de pays, dont la France, la Belgique, le Canada, ou encore les États-Unis et le Royaume-Uni.
Pour les autres nationalités toujours soumis à l’obligation de visa, le pays propose un visa électronique (e-Visa).
La Namibie imposera bientôt un visa aux visiteurs de 31 pays
En raison d’un manque de réciprocité, la Namibie a annoncé en mai dernier qu’elle allait instaurer une exigence de visa pour les citoyens des pays qui en imposent un à ses ressortissants.
Les autorités namibiennes ont listé 31 pays dont les voyageurs devront bientôt demander un visa pour se rendre dans cette destination d’Afrique australe.
Parmi ces 31 nations, on retrouve l’Allemagne, la Belgique, les États-Unis, la France, le Japon ou encore le Royaume-Uni.
La date d’entrée en vigueur de cette exigence n’a pas encore été communiquée, mais la diplomatie française annonce que cela pourrait être effectif à compter du 1er octobre 2024.
Le Burundi et la Libye passent au visa électronique
En mars dernier, le Burundi et la Libye ont souhaité digitaliser leurs formalités d’entrée en introduisant un système de délivrance de visa électronique (e-Visa).
Pour demander un e-Visa d’entrée au Burundi, rendez-vous sur le site gouvernemental migration.gov.bi.
Les voyageurs qui souhaitent se rendre en Libye peuvent réclamer un visa électronique depuis le portail evisa.gov.ly.
Amérique : les dernières évolutions des formalités de voyage
Cuba va remplacer sa carte touristique par un e-Visa
Cuba s’apprête à mettre aux oubliettes sa traditionnelle carte touristique (Tarjeta del Turista) pour la remplacer par un visa électronique.
Selon les autorités cubaines, le nouveau système e-Visa devrait être lancé d’ici la fin juin 2024.
Pas de panique pour les voyageurs déjà en possession d’une carte touristique, celle-ci reste valable et devra être utilisée avant la fin de l’année 2024.
L’ESTA pour les États-Unis pourrait bientôt évoluer
Une nouvelle exigence pourrait prochainement être intégrée au processus de demande d’ESTA pour les États-Unis.
Alors que depuis fin 2022, les voyageurs doivent soumettre en ligne une copie numérisée (en bonne qualité) de leur passeport, ces derniers devront bientôt télécharger un nouveau document quand ils remplissent le formulaire ESTA.
En effet, les autorités américaines prévoient de réclamer une photo d’identité aux requérants d’autorisation de voyage électronique exemptés de visa US.
Il est à noter qu’un « selfie » est déjà exigé aux touristes qui demandent leur ESTA via l’application mobile officielle.
Asie : les dernières évolutions des formalités de voyage
La Chine étend son exemption de visa jusqu’en 2025
Après les restrictions Covid et la (longue) fermeture de ses frontières, la Chine mise sur 2024 pour rattraper ces nombreux mois de disette en terme d’arrivées internationales.
Fin 2023, l’Empire du Milieu a annoncé une mesure exceptionnelle d’exemption unilatérale de visa pour certains pays, majoritairement européens.
Cette initiative, permettant aux touristes de 12 pays de séjourner en Chine sans visa durant 15 jours, devait prendre fin le 31 décembre 2024 mais, de passage en France en mai dernier, le président Xi Jinping a déclaré que cette mesure serait prolongée jusqu’au 31 décembre 2025.
Les pays concernés par cette dispense de visa en Chine sont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Malaisie, la Suisse, l’Irlande, la Hongrie, l’Autriche, la Belgique et le Luxembourg.
La Thaïlande prolonge l’exemption de visa à 60 jours
Destination incontournable pour les touristes internationaux, la Thaïlande souhaite elle aussi que 2024 soit prospère en arrivées touristiques étrangères.
Depuis de nombreuses années, les touristes de plus d’une cinquantaine de pays, dont les nations européennes, peuvent rester jusqu’à 30 jours sans visa en Thaïlande.
Après quelques expérimentations d’extensions temporaires de cette politique au sortir de la période Covid, les autorités thaïlandaises ont officiellement annoncé que la période de séjour sans visa serait étendue à 60 jours entre fin juin et début juillet 2024.
Autre bonne nouvelle, ce ne sont plus 57 mais 93 pays qui pourront jouir de cette facilité de voyage.
Enfin, la Thaïlande prévoit de lancer un système d’autorisation de voyage électronique (ETA) entre décembre 2024 et juin 2025 pour les visiteurs de ces 93 pays exemptés de visa.
Israël met en place une ETA pour les voyageurs exemptés de visa
Les touristes et voyageurs d’affaires de 100 pays sont actuellement exemptés de visa d’entrée en Israël.
Malgré le contexte récent lié au conflit israélo-palestinien, l’État hébreu ne prévoit pas de réintroduire une exigence de visa pour ces pays mais vient d’introduire une nouvelle formalité pour les touristes exemptés de visa.
En effet, dès le 1er août 2024, les citoyens des 100 pays bénéficiant d’une exemption de visa devront détenir une autorisation de voyage électronique (ETA-IL) pour voyager en Israël.
L’ETA-IL doit être demandée avant le départ sur le portail gouvernemental israel-entry.piba.gov.il.
Le système ETA-IL sera ouvert à ces 100 pays dès le 1er juillet 2024, après une période pilote qui a débuté le 1er juin pour les visiteurs allemands et américains.
Le Sri Lanka remplace son ETA par un e-Visa
Alors qu’ils avaient auparavant besoin d’une autorisation de voyage électronique (ETA) pour se rendre au Sri Lanka, les touristes internationaux doivent dorénavant demander un visa électronique (e-Visa).
En avril dernier, le Sri Lanka a radicalement changé ses formalités visas en mettant à jour la procédure d’obtention ainsi que les types et prix de ses visas.
Maintenant, les voyageurs doivent demander leur e-Visa sur le portail srilankaevisa.lk, où de nombreuses catégories de visas, de 30 jours à 10 ans sont disponibles.
Côté prix, comptez une cinquantaine d’euros pour un visa électronique touristique simple entrée de 30 jours ou 95 euros pour un e-Visa de 60 jours.
L’Indonésie introduit une taxe touristique à Bali
Souhaitant que ses touristes internationaux participent à la préservation du patrimoine de son île phare, l’Indonésie a mis en place une taxe touristique à Bali.
Depuis le 14 février 2024, tous les visiteurs de l’île des dieux doivent s’enregistrer sur le portail Love Bali avant leur départ et payer une redevance de 150 000 roupies, soit environ 9 € par personne.
Cette taxe, distincte du visa électronique (e-VOA / e-Visa), peut également être réglée à l’arrivée à Bali et quelques (rares) voyageurs peuvent en être dispensés.
L’Irak et la Syrie lancent leur visa électronique
Destinations logiquement moins prisées des touristes, l’Irak et la Syrie souhaitent aussi raviver leur secteur touristique.
Et pour cela, les deux pays ont décidé de numériser leurs formalités visas en mettant en œuvre des systèmes de délivrance d’e-Visas.
Le visa électronique pour l’Irak est disponible depuis l’adresse evisa.iq, tandis que l’e-Visa pour la Syrie peut être demandé via le site evisa.sy.
Europe : les dernières évolutions des formalités de voyage
La Russie augmente le prix de son visa…
En 2022, et suite à la situation en Ukraine, l’Union européenne a décidé d’augmenter de 35 à 80 euros le prix du Schengen pour les ressortissants russes.
Près d’un an et demi après, la Russie rend la pareille l’UE en revoyant à la hausse le coût de son visa pour les citoyens européens.
En 2024, la Russie réclame donc 80 euros, au lieu de 35 €, pour un visa à entrée unique en délai normal; 128 euros pour un visa double entrées et 240 euros pour un visa à entrées multiples.
… et l’espace Schengen aussi
Depuis le 11 juin 2024, les requérants de visa Schengen doivent payer plus cher pour obtenir le précieux sésame.
Alors qu’il coûtait 80 €, pour un adulte, et 40 €, pour un enfant âgé de 6 à 12 ans, les prix du visa Schengen sont respectivement passés à 90 € et 45 € cette semaine.
Selon les responsables de l’UE, le contexte économique actuel est la principale raison de cette hausse tarifaire.
Océanie
La Nouvelle-Zélande ouvre sa déclaration numérique à tous les voyageurs
Depuis août 2023, seuls les passagers aériens arrivant en Nouvelle-Zélande devaient remplir la New Zealand Traveller Declaration (NZTD), une déclaration numérique de voyage.
En avril dernier, la Nouvelle-Zélande a étendue cette formalité préalable au voyage à tous les visiteurs internationaux en l’imposant aux étrangers entrant dans le pays par voie maritime.
La NZTD, qui vient en complément de l’autorisation de voyage électronique NZeTA pour les voyageurs exemptés de visa, remplace le traditionnel formulaire papier d’immigration et peut être remplie:
- en ligne, sur le portail app.travellerdeclaration.govt.nz;
- depuis l’application mobile « NZTD », disponible sur iOS et Android.
Le monde devient bel et bien une prison électronique ou une dictature digitale…
Sidérant et effrayant, surtout que le passeport et visa ont toujours convenu jusqu’à présent!!!
Horrible monde dans lequel on vit, qui nous oblige à nous munir de sinistres QR codes sans que l’on sache ce qui y est inscrit à notre insu…
Et ne venez par argumenter que c’est pour la sécurité, ou contre le terrorisme!!!!!
Les passeports électroniques donnent déjà les informations nécessaires aux douaniers.
Quid des personnes qui ont du mal avec ces technologies??
Technologies vendues pour soi- disant simplifier l’expérience client…
Belle imbécilité marketing pour endormir les gens…
et que se passe t-il si le smartphone est volé ou perdu dans l’aéroport???
L’accès aux territoires concernés sera t il encore autorisé, malgré la passeport???
Vous êtes toujours à la pointe de l’info….bravo changez rien