L’Iran maintient l’interdiction d’entrée sur son territoire aux voyageurs non-iraniens en provenance de France, de Grande-Bretagne et de huit pays africains.
Le 25 décembre dernier et en raison de la propagation rapide du variant Omicron en Europe, la République islamique d’Iran imposait pour 15 jours une interdiction d’entrée sur son sol aux voyageurs, non-iraniens, en provenance de France, de Grande-Bretagne, de Norvège et du Danemark, ces derniers rejoignant ainsi une liste de huit pays africains soumis à des restrictions de voyages depuis l’apparition du variant Omicron.
Les huit pays du continent africain concernés par cette interdiction d’entrée sont: l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Eswatini, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie et le Zimbabwe.
Hier, et comme le rapporte l’Agence de presse de la République islamique (IRNA) sur son site internet, le vice-ministre iranien du Tourisme Ali-Asghar Shalbafian a annoncé la levée des restrictions de voyage terrestre pour les pays voisins mais également la poursuite jusqu’à nouvel ordre de la suspension d’entrée pour deux pays du continent européen et huit du continent africain.
« Avec le suivi et les efforts des responsables du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, les restrictions de voyage ont été levées pour les pays voisins de l’Iran. Bien sûr, l’interdiction d’entrée de deux pays européens, la France et la Grande-Bretagne, et de huit pays africains se poursuit. Le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, le Malawi, l’Afrique du Sud, le Swatini, le Lesotho et le Botswana sont les huit pays africains à partir desquels les voyages vers l’Iran sont interdits » déclare Ali-Asghar Shalbafian.
Omicron vient compliquer un redémarrage déjà délicat…
En novembre 2021, quelques semaines après la réouverture du pays aux touristes internationaux vaccinés, le directeur de Tours Opérateurs iraniens Ebrahim Pourfaraj déclarait que la restauration du flux touristique dans le pays était essentielle pour les voyagistes iraniens et les entreprises locales du secteur qui ont difficilement subi les mesures restrictives de voyage…
« Pour le moment, nous ne pensons pas aux revenus, mais nous recherchons le début du flux touristique vers le pays et renouvelons nos liens. L’Iran a fait de son mieux pour maintenir le contact avec les marchés mondiaux du tourisme et les entreprises qui ont travaillé avec nous dans le passé, d’autant plus que la communication et les réunions virtuelles ont prospéré. Suite à la reprise du visa touristique, des visiteurs de Russie et de France se sont rendus en Iran et nous attendons actuellement un nombre plus restreint de touristes en Iran en raison de la situation actuelle dans le monde » expliquait Ebrahim Pourfaraj au Tehran Times il y a quelques semaines.
L’Iran a rouvert ses frontières et repris la délivrance des visas touristiques pour les voyageurs vaccinés en octobre dernier, réclamant aux voyageurs âgés de plus de 12 ans de présenter à l’entrée:
- un certificat de vaccination complète dont l’ultime injection a été réalisée au moins 14 jours avant l’arrivée sur le territoire;
- un résultat négatif de test RT-PCR, rédigé en anglais, effectué entre 48h et 72h avant le départ.(un autre test PCR étant également réalisé à l’arrivée).
Lors de leur arrivée en Iran, les touristes étrangers doivent souscrire une assurance Covid-19 auprès d’entreprises autorisées puis subir un test PCR.