À compter du 1er avril 2023, et ce jusqu’au 31 décembre 2024, l’autorisation électronique de voyage en Corée du Sud (K-ETA) ne sera plus réclamée aux visiteurs français et de 21 autres nationalités.
Excellente nouvelle pour les touristes et voyageurs d’affaires français qui souhaitent se rendre prochainement au Pays du matin frais!
Pour célébrer le programme « Visit Korea Year (2023 – 2024) », la Corée du Sud annonce aujourd’hui que les citoyens de 22 pays n’auront plus besoin de solliciter une autorisation électronique de voyage (K-ETA) pour se rendre dans le pays à partir du 1er avril 2023.
Cette mesure temporaire s’applique jusqu’au 31 décembre 2024.
Sur le portail gouvernemental de demande de K-ETA, les autorités sud-coréennes de l’immigration listent les 22 pays concernés par cette exemption d’autorisation électronique de voyage:
- Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis (y compris Guam), Finlande, France, Hong Kong, Italie, Japon, Macao, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Singapour, Suède et Taïwan.
Les citoyens des pays éligibles à cette dispense de K-ETA peuvent donc maintenant voyager en Corée du Sud sans formalités durant une période de séjour déterminée selon la nationalité. Les voyageurs français et européens éligibles à cette mesure d’assouplissement des conditions d’entrée sont autorisés à rester en Corée sans visa, et donc sans K-ETA, durant 90 jours.
Le Service de l’Immigration de Corée du Sud précise que les titulaires de K-ETA approuvées peuvent les utiliser jusqu’à leur date d’expiration mais qu’aucun remboursement ne sera accordé à ceux qui ont déjà soumis une demande d’autorisation électronique de voyage.
« Les ressortissants de ces 22 pays/régions peuvent toujours demander une K-ETA, et les frais de demande sont de 10 000 KRW par personne (environ 9 à 10 US$, frais supplémentaires non inclus). Ceux qui ont une K-ETA ne sont pas tenus de présenter une carte d’arrivée au port d’entrée » ajoute l’immigration sud-coréenne.
10 millions de touristes espérés en Corée du Sud cette année
Cette annonce fait partie d’un ensemble de mesures dévoilées aujourd’hui par le ministère sud-coréen de l’Économie et des Finances, qui visent à attirer 10 millions de touristes étrangers en 2023 et à revitaliser ainsi l’économie nationale.
Le nombre de visiteurs étrangers en Corée du Sud a atteint un record de 17,5 millions en 2019, générant des revenus touristiques de 20,7 milliards de dollars. Cependant, en raison de la pandémie du Covid-19, le nombre de visiteurs a fortement chuté en 2020 (2,5 millions) et en 2021 (967 000), avant de passer à 3,19 millions en 2022.
L’autorisation K-ETA est requise pour les voyageurs de 110 pays exemptés de visa, et ces 22 pays bientôt dispensés de K-ETA ont été choisis en raison du taux de refus d’entrée « assez faible parmi leurs ressortissants » et dans le but de retrouver 80 à 90 % des niveaux d’avant Covid, selon le ministère.
Les voyageurs des 22 pays sélectionnés pourront donc entrer en Corée du Sud sans obtenir de K-ETA jusqu’à la fin de l’année prochaine, s’ils visitent le pays pour faire du tourisme, des affaires ou encore assister à des événements. Le passeport doit être en cours de validité.
En début d’année, le ministère de la Justice avait annoncé que la K-ETA allait évoluer en 2023. Il a été aujourd’hui confirmé que le service d’autorisation électronique de voyage comportera prochainement plus de langues, comme le chinois et le français, et que la validité de la K-ETA passera de 2 à 3 ans.