Annoncée par le précédent gouvernement, la politique de visas gratuits d’entrée au Sri Lanka pour les touristes de 35 pays n’est pas entrée en vigueur ce 1er octobre. Récemment réactivée, l’autorisation ETA reste donc nécessaire, et payante.
En août dernier, le Sri Lanka dévoilait une nouvelle mesure visant à attirer davantage de touristes internationaux en annonçant l’entrée en vigueur d’une politique de visas gratuits pour les touristes de 35 pays à compter du 1er octobre 2024.
Très attendue par les voyageurs et l’industrie du tourisme, cette initiative n’a finalement pas vu le jour aujourd’hui…
L’annonce initiale d’une politique d’exemption de frais de visas avait suscité beaucoup d’espoir, tant chez les professionnels du tourisme que chez les visiteurs potentiels. Le Sri Lanka, confronté à une baisse du nombre de visiteurs en raison de divers facteurs (notamment la pandémie de COVID-19, des troubles politiques et la récente « crise » des visas), cherchait à relancer son secteur touristique, qui constitue une source importante de revenus pour l’économie nationale.
La mesure prévoyait la suppression des frais de visas pour les ressortissants des 35 pays suivants:
- Allemagne, Arabie saoudite, Australie, Autriche, Bahreïn, Belgique, Biélorussie, Canada, Chine, Corée du Sud, Danemark, Émirats arabes unis, Espagne, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Italie, Japon, Kazakhstan, Malaisie, Népal, Nouvelle-Zélande, Oman, Pays-Bas, Pologne, Qatar, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Suède, Suisse et Thaïlande.
Sans l’approbation du nouveau parlement, pas de visas gratuits pour le Sri Lanka
Après presque 2 mois sans visa système de visa électronique actif et quelques jours après le rétablissement du précédent service d’autorisation de voyage électronique ETA, des clarifications étaient attendues ce jour de la part des autorités sri-lankaises quant à la possible gratuité des visas annoncée par l’ancien gouvernement.
Le nouvel exécutif restreint du pays tenait aujourd’hui sa première réunion du Cabinet avec seulement trois responsables présents, à savoir le président Anura Kumara Dissanayake, le Premier ministre Harini Amarasuriya et le nouveau ministre des Affaires étrangères et porte-parole du Cabinet, Vijitha Herath.
Dans son compte-rendu de la réunion de ce lundi, Vijitha Herath a expliqué pourquoi la politique de visas gratuits n’était toujours pas activée.
Le ministre a déclaré que la mise en œuvre du système offrant des visas gratuits à 35 pays a été retardée en raison de l’incapacité d’obtenir l’approbation du Parlement.
« Bien que le cabinet précédent l’ait approuvé, le Parlement a été dissous avant que la mesure ne soit approuvée », a déclaré Vijitha Herath.
Le porte-parole du Cabinet a expliqué que, puisque le Parlement n’est pas actuellement en session, des discussions sont en cours avec le Département du Procureur général pour trouver des alternatives sans Parlement en fonction.
« En conséquence, on s’attend à ce que le retard se poursuive jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée, ou que le nouveau Parlement soit convoqué », a indiqué Vijitha Herath.
Le visa ETA pour le Sri Lanka est réactivé, fonctionnel et payant (sauf pour sept pays)
Pas de visas gratuits donc pour le moment pour les touristes de ces 35 pays et les voyageurs désireux de visiter le Sri Lanka doivent toujours se conformer à l’obligation d’obtenir, et de payer, une autorisation de voyage électronique (ETA) avant leur arrivée.
Rétabli après la suspension de l’e-Visa, le système ETA permet aux visiteurs de demander une autorisation en ligne avant leur départ sur le portail www.eta.gov.lk, généralement pour un séjour touristique, d’affaires ou de transit.
L’ETA est relativement facile à obtenir, coûte 50 US$ (hors frais bancaires) et est délivrée en quelques heures.
Actuellement, seuls les citoyens de Chine, d’Inde, d’Indonésie, du Japon, de Malaisie, de Russie et de Thaïlande sont éligibles à un visa gratuit via le système ETA.
Rendez-vous donc dans les prochaines semaines pour savoir si ces sept pays qualifiés seront rejoints par d’autres nations.
Les taxes aéroports sont aussi les plus chères au monde. C’est quand même étonnant que le gouvernement ne mette pas le nez et réfléchi un peu a baisser drastiquement ces taxes. Bon nombre de compagnies dont Air France dernièrement ont stopper leur desserte suite à cela.
Ok. Tant que l’on aura pas la gratuité comme certains pays, on ira pas.