Dès sa prise de fonction, Donald Trump a réinscrit Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme. Une décision qui bloque l’accès à l’ESTA pour les voyageurs ayant visité l’île, les obligeant à passer par un processus de visa plus complexe.
Le 14 janvier dernier, soit quelques jours avant de quitter ses fonctions présidentielles, Joe Biden annonçait le retrait de Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.
Cependant, dès les premières heures de son second mandat, Donald Trump décidait d’annuler un certain nombre de mesures prises par la précédente administration, notamment le retrait de Cuba de cette liste noire.
Cette réinscription de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme a des implications notables pour les voyageurs internationaux.
Non admissibles à l’ESTA, les touristes qui ont visité Cuba doivent demander un visa américain
Depuis le 12 janvier 2021, date de la première inscription de Cuba sur la liste par l’administration Trump, les personnes s’étant rendues à Cuba ne sont plus éligibles à l’autorisation de voyage électronique ESTA (Electronic System for Travel Authorization) pour entrer aux États-Unis. Ces voyageurs doivent désormais solliciter un visa américain traditionnel, un processus plus long, plus complexe et plus onéreux.
Le retrait temporaire de Cuba de cette liste par l’administration Biden avait suscité l’espoir d’un assouplissement de ces restrictions, permettant aux voyageurs ayant visité Cuba depuis 2021 de redevenir éligibles à l’ESTA.
Cependant, avec la réinscription de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme par le président Trump, ces espoirs ont été anéantis, et les restrictions antérieures restent en vigueur.
En conséquence, toute personne ayant voyagé à Cuba depuis le 12 janvier 2021 demeure inéligible à l’ESTA et doit obtenir un visa américain (touristique « B-2 » ou d’affaires « B-1 ») pour se rendre aux États-Unis.
Cette situation complexifie donc les démarches pour de nombreux voyageurs internationaux, notamment ceux en provenance d’Europe, qui doivent désormais planifier davantage à l’avance et se préparer à des procédures administratives plus lourdes pour obtenir le visa nécessaire.
Rappelons que les ressortissants des 42 pays intégrés au programme d’exemption de visa (Visa Waiver Program ou VWP) qui ont voyagé, ou ont été présents, en Irak, en Corée du Nord, en Syrie, en Iran, au Soudan, en Libye, en Somalie ou au Yémen depuis le 1er mars 2011 sont également inéligibles à l’autorisation ESTA.
Aux États-Unis les lois ne sont pas rétroactives donc logiquement les gens qui sont allés à Cuba entre 2021 et 2024 devrait pouvoir demander l’ESTA et c’est à présent les gens qui sont aller à Cuba à partir du 20 janvier 2025 qui ne devrait pas être éligible non? Ou j’ai mal compris quelque chose?
Comment l administration US peut elle savoir si une personnel est allée à Cuba depuis le 12 Janvier 2021 ?