Dans un communiqué diffusé hier, le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a formellement démenti les informations relayées par de nombreux « médias » et sites Internet affirmant que le prix du visa d’entrée en Égypte serait passé de 25 à 45 dollars.
Selon le ministère, ces affirmations sont « totalement infondées et aucune décision exécutive n’a été prise concernant l’augmentation des frais de visa d’entrée en Égypte ».
Les autorités expliquent que les récentes modifications législatives, liées à la loi n°175 de 2025, « concernent uniquement la fixation d’un plafond pour les frais de visa et non leur augmentation ».
Le gouvernement rappelle également que toute annonce concernant les visas ou les conditions d’entrée est communiquée exclusivement par des sources officielles, et appelle les médias, comme les internautes, à vérifier systématiquement leurs informations avant publication.
Une mise au point qui confirme les observations de terrain
Ce communiqué confirme les constats effectués ces derniers jours et rapportés par VisasNews.
Malgré la parution, le 30 novembre dernier au Journal officiel, d’un texte autorisant l’instauration d’une taxe pouvant aller jusqu’à 20 USD sur certains services consulaires, aucun changement n’a été observé dans la pratique.
Les témoignages de voyageurs récemment arrivés en Égypte indiquaient déjà que les tarifs demeuraient inchangés, tant à l’arrivée dans le pays, auprès des représentations diplomatiques égyptiennes ou sur le portail de délivrance du visa électronique (e-Visa) visa2egypt.gov.eg :
- 25 USD pour un visa à entrée unique,
- 60 USD pour un visa à entrées multiples.
Cette stabilité contrastait alors avec les annonces erronées de certains médias affirmant que les frais auraient été immédiatement portés à 45 USD. La clarification officielle du ministère vient ainsi dissiper tout doute.
Un texte législatif interprété trop rapidement
La loi publiée au Journal officiel ne précisait pas clairement si la taxe évoquée devait s’ajouter aux frais de visa existants, s’appliquer uniquement à certaines démarches, ou simplement constituer un plafond légal non appliqué d’office. Ce flou a contribué aux interprétations hâtives ayant circulé dans la presse.
Déjà, début novembre, la Fédération égyptienne des chambres de tourisme avait exprimé son inquiétude quant à une éventuelle hausse des frais de visa, soulignant son impact potentiel sur l’attractivité du pays. Cette sensibilité accrue autour du sujet a amplifié la diffusion de rumeurs, d’où l’intervention du ministère pour calmer les spéculations.
Le ministère appelle désormais à la prudence et à la vérification systématique des informations auprès des autorités compétentes. Dans un contexte où la question des frais de visa demeure sujette à évolution, les voyageurs sont invités à consulter régulièrement les sources officielles et les plateformes spécialisées pour suivre d’éventuelles mises à jour.
